Zones de quiétude

Chuuut… les parents couvent, les petits dorment !

Des zones de quiétude ont été délimitées par le Syndicat mixte des Gorges de l’Ardèche autour des aires de nidifications des rapaces rupestres. En effet, ces oiseaux sont très sensibles au dérangement.

Les rapaces sont aux aguets : tout événement inhabituel peut les amener à quitter leur nid, laissant la couvée sans protection, à la merci des prédateurs et du soleil. C’est pourquoi des zones de quiétude ont été mises en place durant la période de reproduction, de couvée et de nourrissage des petits pour les Aigles de Bonelli, les Vautours percnoptères et les Faucons pélerin :

  • 600 mètres autour des nids des Aigles de Bonelli du 15 janvier au 30 juin 
  • 700 mètres autour des nids des Vautours Percnoptère du 1er mars au 30 septembre
  • Entre 50 à 150 mètres autour des nids des Faucons Pèlerin du 1er février au 30 juin

Ces zones de quiétude sont définies lors de l’installation d’un couple sur la base d’outils cartographique, en tenant compte de la sensibilité des espèces et de la topographie des sites de reproduction.

Les zones de quiétude dans les Gorges de l’Ardèche

A l’intérieur des zones de quiétude, le dialogue avec les usagers des sites a permis d’établir des bonnes pratiques pour concilier fréquentation humaine et survie des espèces protégées :

  • Il est interdit de chasser, de faire des coupes de bois, de faire des travaux d’aménagement (dans le périmètre de la Réserve Naturelle, les travaux publics ou privés modifiant l’état ou l’aspect de la réserve sont interdits), de survoler à moins de 300 mètres au-dessus du point le plus haut de la ligne de crête des falaises, de sortir des sentiers existant et balisés.
  • Il convient d’éviter ces zones lors des tracés de manifestations sportives.
  • Et surtout, soyez discrets !
  • Ne pas survoler : dans le périmètre de la Réserve Naturelle, il est interdit aux aéronefs de survoler à une hauteur inférieure à 300 mètres au-dessus du point le plus haut de la ligne des crêtes des falaises.
  • L’escalade est possible sur les sites autorisés de la réserve naturelle, dans le respect des interdictions temporaires visant les sites occupés par les oiseaux.
  • La spéléologie est soumise au même règlement, l’accès aux falaises qui ne sont pas ouvertes à la pratique de l’escalade devant faire l’objet d’une demande d’autorisation spéciale auprès du gestionnaire de la réserve naturelle avant le 31 janvier.